C’est une question que me posent 30% de mes lectrices (soit 1,66 lectrice) : « Comment savoir si je suis glam ou cheap ? ». Pour commencer, ne perds pas 107 ans à réfléchir : si tu es glam, tu le sais. Remarque, si tu es cheap, tu l’ignores certainement et tu pourrais même te croire glam, ce qui pourrait donner lieu à des quiproquos peu propices à tourner à ton avantage. Aussi, est-il nécessaire que tu identifies ta tribu – comme on dit de nos jours – et que tu ne cherches pas à t’aventurer chez les autres.
Autant te prévenir : le glam c’est du boulot, faut savoir… Ça ne s’improvise pas. Déjà, il est indispensable de se tenir quotidiennement informée des fluctuations de la mode, comme d’autres le font pour les cours de la Bourse. Parce qu’au moindre anachronisme vestimentaire, t’es morte ! En outre, il faut également utiliser un langage propre à cette communauté, du genre « un délire low cost mais classe », « c’est fresh up », du « early adopter », des trucs comme ça. Et si tu penses que « Louboutin, Chloé, Miu Miu, Kurt Geiger, Mary Jane de Barrats, Schuh, Shellys, Ballyhoo Vintage, Georgina Goodman, Sergio Rossi, Brian Atwood, Giuseppe Zanotti » sont les joueurs d’une équipe de rugby cosmopolite, alors laisse la mode tranquille, elle ne t’a rien fait !