Certains estimeront qu’elle a la dent dure pour ces candidats à l’élection présidentielle qui peinent à obtenir les 500 parrainages nécessaires pour accéder au premier tour du scrutin. « S’ils ne les ont pas, c’est qu’ils ne méritent pas d’y participer. » a lâché Anne Hidalgo avec l’aplomb de ceux qui osent tout.
Songeait-elle à un·e candidat·e en particulier ? Car ils ne furent pas si nombreux à se retrouver déboutés.
Il y a déjà Christiane Taubira, nimbée de wokisme, plébiscitée par la Primaire Citoyenne sans même avoir de programme établi. On notera, de façon anecdotique, que ces citoyens primaires ont, une fois leurs larmes séchées, offert leur allégeance à Jean-Luc Mélénchon qui avait auparavant exprimé tout son dédain pour leur entreprise. En matière d’amour-propre, ils ne semblent guère portés à l’excès.
Il y a aussi Anasse Kazib, le candidat à l’extrême-gauche de l’extrême-gauche. Son groupuscule – Revolution Permanente – s’est formé après une scission avec les sociaux-traîtres du NPA chaussés de Nike. Mais lorsqu’un leader anticapitaliste révolutionnaire tweete avec un iPhone, on peut s’attendre à de futurs schismes, révolution permanente oblige.
Il y a enfin Hélène Thouy, porte-parole autoproclamée des animaux. Sa présence au premier tour de l’élection paraît superfétatoire tant la Maire de Paris a œuvré pour l’antispécisme : dans la capitale, sa politique a permis de relancer la fécondité des rats, leur évitant ainsi de subir le sort de l’ours dans les Pyrénées.
Réunir 500 parrainages – ou marrainages – bien sûr, n’aura été qu’une formalité pour la candidate socialiste. C’est par milliers qu’elle compte les sien·ne·s. Ceci, bien sûr, parce qu’elle le mérite, elle. Au soir du premier tour, on verra le score qu’elle aura réalisé. Il sera, n’en doutons pas, bien mérité.
Sinon, je voulais ajouter un truc, mais j’ai oublié quoi.