Depuis le temps que ça nous pendait au nez, c’est arrivé : le pays vient de sombrer sous le joug socialo-écolo-communiste. L’Armée Rouge, les ballets roses et le flower power sont à nos portes, galvanisant des hordes de moujiks hirsutes et dépenaillés, bien décidés à égorger nos fils et nos compagnes, et pire, à relever les minima sociaux de 3%.
Habituellement, après chacune de leurs cuisantes défaites, les représentants de la Gôche promettent – en faisant faisant fi du verdict des urnes – un « troisième tour social » consistant, en gros, à envoyer leurs sbires de la FIDL, de l’UNEF, de la CGT, de SUD, du SNES, de la FSU, de l’UNSA, des MILF, du SNAPCGT et tutti quanti, à arpenter les Grands Boulevards au son du désormais célèbre « si tu savais, ta réforme, où on s’la met… ». Le problème, c’est quand ils défilent du côté des ministères, généralement situés dans le VIIème arrondissement : ça énerve passablement les gens normaux qui viennent acheter leur confiote anglaise au Bon Marché.
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