Étiquette : élections

Le coup de pied de l’Anne

Certains estimeront qu’elle a la dent dure pour ces candidats à l’élection présidentielle qui peinent à obtenir les 500 parrainages nécessaires pour accéder au premier tour du scrutin. « S’ils ne les ont pas, c’est qu’ils ne méritent pas d’y participer. » a lâché Anne Hidalgo avec l’aplomb de ceux qui osent tout.

Songeait-elle à un·e candidat·e en particulier ? Car ils ne furent pas si nombreux à se retrouver déboutés.

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Votez MDR !

Certains estimeront qu’un parti politique comme celui-ci ridiculise la démocratie. Je pense, au contraire, qu’il l’illustre parfaitement.

Sinon, je voulais ajouter un truc, mais j’ai oublié quoi.

Des nouvelles pas très Frêche

Georges Frêche n’est plus. Vous devez être au courant, j’imagine. Je mentirais en affirmant que sa disparition m’a bouleversé. En cela, je me rapproche de Marine Aubry, une fois n’est pas coutume. Toutefois, le don que possédait cet homme truculent pour indigner les tartuffes qui dirigent son parti depuis le QG, rue de Solférino, lui avait valu une certaine sympathie de ma part. Ses « dérapages » – selon la terminologie aujourd’hui consacrée – faisaient tâche au sein d’un bord politique qui se drape d’un angélisme de façade. D’un autre côté, ces mêmes dérapages arrangeaient bien ceux de ses camarades qui tentaient de se débarrasser de ce trublion à la nuque raide et au verbe haut – et pas toujours très fin.

Un de ses derniers faits d’armes fut l’installation, dans sa ville de Montpellier, de ces statues – assez moches – de personnages politiques ayant marqué le XXème siècle. La présence de Lénine et celle à venir de Mao parmi ce panthéon firent grincer les dents de pas mal de gens qui, à quelques dizaines de millions de morts près, savent à quel point le bilan du communisme est « globalement positif ». Si encore lesdites statues avaient la fière allure de celles produites dans le bel esprit réaliste-socialiste, on aurait pu admettre…

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Playlist

La politique, tu y as cru dès que tu as capté que le Père Noël n’existait pas. Tu as vite compris que les partis ne travaillaient que pour le bien commun et pour un monde meilleur. Reconnais que nous avons la chance, ici, d’avoir une offre autrement plus fournie que pas mal de pays dans lesquels on économise le papier en n’autorisant qu’un seul parti à se présenter aux élections. Au fond, notre problème est qu’on ne sait que choisir, dans cette profusion d’enthousiasme, d’altruisme et de compétence. Les professions de foi superbement mises en musique ci-dessous vont peut-être t’aider à forger ta conscience militante…

Sinon, je voulais ajouter un truc, mais j’ai oublié quoi.

Osez la séduction !

La politique, croyez-moi, ça ne s’improvise pas. C’est un art bien trop complexe pour des gens comme vous et moi, surtout vous. Car il faut savoir conjuguer culture générale, intelligence, aisance gestuelle, bronzage, et tout. J’en veux pour preuve cette prestation époustouflante d’un futur – ancien maintenant – président de la Vème République qui, en l’espace d’une minute, se mit dans la poche la jeunesse entière du pays pour plusieurs décennies.

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On refait le match ?

Depuis le temps que ça nous pendait au nez, c’est arrivé : le pays vient de sombrer sous le joug socialo-écolo-communiste. L’Armée Rouge, les ballets roses et le flower power sont à nos portes, galvanisant des hordes de moujiks hirsutes et dépenaillés, bien décidés à égorger nos fils et nos compagnes, et pire, à relever les minima sociaux de 3%.

Habituellement, après chacune de leurs cuisantes défaites, les représentants de la Gôche promettent – en faisant faisant fi du verdict des urnes – un « troisième tour social » consistant, en gros, à envoyer leurs sbires de la FIDL, de l’UNEF, de la CGT, de SUD, du SNES, de la FSU, de l’UNSA, des MILF, du SNAPCGT et tutti quanti, à arpenter les Grands Boulevards au son du désormais célèbre « si tu savais, ta réforme, où on s’la met… ». Le problème, c’est quand ils défilent du côté des ministères, généralement situés dans le VIIème arrondissement : ça énerve passablement les gens normaux qui viennent acheter leur confiote anglaise au Bon Marché.

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