Étiquette : Hidalgo

Autocratie

« Non mais ça va pas de répondre des trucs pareil [sic] ???? On se réveille les gars ??? Ici c’est Paris »

A-t-elle écrit ça elle-même – avec les pieds – ou est-ce l’œuvre de l’un de ses domestiques – elle a des gens, même pour tenir son parapluie – hâtivement bombardé community manager de ses réseaux sociaux ? Anne s’est métamorphosée en zélote de la mobilité verte, malgré son empreinte carbone honteuse. Les anciennes pécheresses ont souvent donné les puritaines les plus sévères. Mais elles, au moins, étaient vraiment converties.

Car Madame se fait trimballer pour quelques dizaines de mètres – à l’insu des caméras – en faisant fi du code de la route et des grands principes éco-responsables qu’elle affiche en société. Sans vergogne, elle est allée récemment proposer son expertise en matière de pistes cyclables au maire de Kiev.

Continuer la lecture

Le coup de pied de l’Anne

Certains estimeront qu’elle a la dent dure pour ces candidats à l’élection présidentielle qui peinent à obtenir les 500 parrainages nécessaires pour accéder au premier tour du scrutin. « S’ils ne les ont pas, c’est qu’ils ne méritent pas d’y participer. » a lâché Anne Hidalgo avec l’aplomb de ceux qui osent tout.

Songeait-elle à un·e candidat·e en particulier ? Car ils ne furent pas si nombreux à se retrouver déboutés.

Continuer la lecture

Bras d’honneur

Quand Anne Hidalgo reçoit des maçons à l’Hôtel de Ville de Paris, ce n’est pas nécessairement pour refaire l’enduit des murs ou colmater quelque fissure dans son palais presque royal. Parfois, c’est uniquement pour son bon plaisir, à condition que les maçons en question portent sautoir et gants – le bleu de travail et le bob, elle trouve ça moins sexy.

Son quartier général est une sorte de bunker idéologique bien à l’abri de la trivialité vécue par les citoyens. Parmi tous les fléaux qui s’abattent sur la populace, le dernier en date est la prolifération des rats, bestioles nihilistes qui n’ont même pas la décence d’épargner les quartiers pittoresques de la capitale. D’aucuns y discerneront un châtiment divin pour punir les électeurs d’Anne Hidalgo, d’autres n’y verront que la conséquence de la saleté ambiante. Pendant ce temps-là, à la mairie, on célèbre Che Guevara et les Femen, le guérillero sanguinaire et les baudruches hystériques, on organise des visites de musée à poil et du bal musette dans les cimetières.

Continuer la lecture